Intervention de Christophe Caresche

Commission des affaires européennes — Réunion du 11 mai 2011 : 1ère réunion
Audition de M. Maro Efèoviè vice-président de la commission européenne

Christophe Caresche, député :

Vous avez indiqué que la procédure de contrôle de subsidiarité connaissait un certain succès ; pour notre part, nous n'avons pas encore réussi à prendre la Commission en défaut. Mais, comme vous l'avez suggéré, cette procédure n'est pas faite pour aller à son terme : elle permet avant tout à la Commission de prendre en compte l'avis des États membres.

Par ailleurs, l'ajustement budgétaire demandé aux pays européens est particulièrement sévère, d'autant qu'il porte sur une échéance de deux à trois ans : la stratégie Europe 2020, que l'on évoque souvent, concerne le long terme et se heurte à des difficultés d'application. S'il faut réduire la dette, l'Europe doit conserver des instruments de croissance, notamment en soutenant la demande intérieure. Un juste équilibre doit donc être trouvé.

Si l'on peut se féliciter des avancées sur l'euro et la gouvernance économique, il semble que le Bundestag reste très réservé sur le Fonds européen de stabilité financière, et des incertitudes demeurent quant à une éventuelle restructuration de la dette grecque. Nous ne sommes donc pas encore sortis de la crise de l'euro.

Enfin, je suis inquiet pour le budget européen. La Commission a fait en ce domaine des propositions que j'approuve, car elles soutiendraient l'économie européenne ; mais un certain nombre de pays cherchent à limiter leur contribution. On a évoqué la possibilité de ressources propres à travers une taxe sur les transactions financières, mais la négociation s'annonce difficile. Quel est le sentiment de la Commission sur ce point ? A-t-elle des propositions à formuler ?

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