On peut craindre qu'à travers la procédure relative au contrôle de subsidiarité, les parlements nationaux n'apparaissent comme des bloqueurs des décisions européennes : ne vaudrait-il pas mieux leur donner un pouvoir positif d'initiative, à l'instar de la procédure qui permet au Parlement français de s'associer au semestre européen ?
Alors que la Commission apparaissait traditionnellement, grâce à l'unité de son action, comme le véritable moteur de la construction européenne, on a aujourd'hui le sentiment que chaque commissaire mène sa propre politique, au détriment d'initiatives vraiment collégiales. Quel est votre sentiment sur ce point ? Nous sommes nombreux à souhaiter que la Commission retrouve tout son rôle au sein des institutions européennes.