Nous sommes très heureux de pouvoir nous exprimer devant le Sénat. Je vous prie d'excuser l'absence du directeur général de la FFT, M. Michel Combot, qui est en déplacement aujourd'hui.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi c'est la Fédération, et non les opérateurs qui en sont membres, qui s'exprime. Nos adhérents partagent depuis le début des années 2000 les mêmes pratiques sur les questions environnementales et sociétales. Elles ont été initialement mises en oeuvre au sein de l'Association française des opérateurs mobiles, l'AFOM, qui ne regroupait que les opérateurs de téléphonie mobile. L'AFOM ayant rejoint la Fédération française des télécoms, qui ne s'occupait que de téléphonie fixe et d'internet, ce sujet est donc maintenant traité à l'échelon de la FFT.
Pourquoi la Fédération se charge-t-elle de ce sujet ? Parce qu'il s'agit pour ses membres non pas d'une question de nature concurrentielle, mais d'une question d'intérêt commun. Ils ont tous le souci de leur responsabilité sociale et environnementale et sont tous confrontés aux mêmes problèmes de la gestion du cycle de vie des téléphones mobiles, dont ils sont des distributeurs importants. En effet, je le rappelle, les opérateurs vendent 46 % des téléphones mobiles mis sur le marché.
Quelles ont été concrètement les actions de la FFT en ce sens ? Elle a créé en 2008 une commission sur le développement durable qui faisait suite au groupe de travail sur le recyclage de l'AFOM. Elle a lancé en 2012 une campagne nationale de communication, avec notamment la création du site spécialisé « Rapporter son mobile », toujours en service. Surtout, la Fédération a signé en 2010 avec le ministre de l'écologie une charte d'engagement volontaire des opérateurs, bien avant que des directives européennes interviennent en la matière.