Nous en sommes incapables pour le moment. Le problème du volume des déchets électroniques ou électriques est récurrent et il faut un certain stock de déchets pour lancer des programmes. Il faut que les éco-organismes ou les recycleurs conduisent des analyses chimiques préalables qui visent la composition des téléphones, faute des informations dispensées par les constructeurs. Une fois assurée la connaissance du contenu de ces appareils, encore faut-il trouver la technologie idoine pour les en extraire. En outre, le recyclage utilise des polluants, tout comme une exploitation minière, et n'est pas toujours une industrie toujours très propre. Des efforts doivent être conduits pour améliorer notre technique de recyclage.
Puisqu'une telle démarche n'est pas encore assurée, la priorité demeure d'allonger la durée de vie et d'utilisation des appareils. Rien n'incite aujourd'hui à ne pas changer son téléphone ; toutes les stratégies marketing y incitent.