Intervention de Michel Amiel

Mission d'information situation psychiatrie mineurs en France — Réunion du 24 février 2017 à 14h30
Audition conjointe sur la place de la pédopsychiatrie à l'université et la formation des pédopsychiatres : professeur jean-luc dubois-randé président de la conférence des doyens des facultés de médecine et doyen de l'université paris est créteil val de marne professeur benoît schlemmer chef de service de réanimation médicale à l'hôpital saint-louis à paris doyen honoraire faculté de médecine et université paris-diderot conseiller universitaire auprès du directeur général de l'ars d'ile de france chargé de mission réforme du 3e cycle des études médicales professeur david cohen chef du département de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital pitié-salpêtrière à paris

Photo de Michel AmielMichel Amiel, rapporteur :

Mais, dans ma région, je constate qu'ils ne se bousculent pas pour devenir maîtres de stage.

Pr Jean-Luc Dubois-Randé. - Certes. Il y a un levier à activer.

Pr Benoît Schlemmer. - Pourquoi ne fait-on pas tout de suite un co-DES ? Rappelons que nous travaillons sur cette réforme depuis 2009 ; nous sommes désormais dans la dernière ligne droite. Il est donc primordial que cette réforme puisse être lancée, sous couvert de ce qui est prévu en termes de suivi de la réforme et d'adaptation. David Cohen a indiqué qu'il était dommage que l'on fige les choses pour 25 ans : non, nous n'inscrivons pas les choses dans le marbre. Le monde de la formation en santé est extrêmement rigide. L'un des points importants de la réforme est l'introduction de souplesse et d'adaptabilité dans le système car les besoins de santé évoluent considérablement et les exercices professionnels médicaux ne seront plus demain ceux d'aujourd'hui et il faudra que le système de formation s'adapte. Nous devons donc garder en tête l'idée d'un co-DES et essayer, dans le cadre de ce qui est prévu pour le moment - un DES de psychiatrie, avec une option de pédopsychiatrie - essayer de garantir que l'on puisse avoir au minimum les six semestres de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent qui constituent le standard européen. Mais il faut voir cela comme une étape et considérer que les perspectives sont ouvertes : il faut continuer à travailler le sujet car je pense qu'il n'est pas tout à fait mûr.

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