Ce dernier message s'adressait plus particulièrement à notre collègue Michel Le Scouarnec...
Il serait intéressant que nous maintenions le contact. Même si, pendant deux ans, aucune négociation officielle n'est menée sur le cadre des relations futures avec le Royaume-Uni, il faudrait toutefois que vous nous fassiez part de l'état de vos réflexions. Il faudra un accord des parlements des différents États membres sur le cadre des relations futures. Le seul négociateur en chef, Michel Barnier, est un ancien de cette maison et nous pourrons lui faire passer des messages.
Le groupe de suivi que Jean-Pierre Raffarin et moi-même conduisons avec l'appui des commissions saisies au fond restera vigilant au cours des prochaines années. Nous assistons à une première : aucun État membre n'a jamais quitté l'Union et peut-être cet essai ne sera-t-il jamais transformé, les Britanniques décidant de ne pas aller jusqu'au bout une fois qu'on leur aura dit la vérité - pour le moment, on leur a menti. Restons positifs !
On ne peut pas parler de pêche si l'on n'intègre pas la question de la gestion de la ressource. On peut faire passer des messages en diffusant des informations sur les États membres qui ne joueraient pas le jeu de la gestion des ressources. En Normandie, plus particulièrement dans la baie du Mont-Saint-Michel, nous avons sauvé la coquille Saint-Jacques. C'est parce que la profession elle-même a bien compris que si elle ne gérait pas cette ressource, elle n'en pêcherait plus demain. À défaut d'une ressource pérenne, la pêche n'a plus aucun intérêt.
Je vous remercie.
La réunion est close à 15 h 55.