Quelle position adoptera la France sur les perturbateurs endocriniens ? Vous concertez-vous avec Nicolas Hulot pour défendre une position française ? Si j'en crois les échanges que nous avons eus avec le cabinet de M. Hulot, ses positions sont en harmonie avec les conclusions de notre commission des affaires européennes.
La profession agricole m'a fait part de son inquiétude face à la récente interdiction d'utiliser des produits phytosanitaires sur les surfaces d'intérêt écologique (SIE) ainsi que sur les cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan). Dans la mesure où les cultures protéagineuses entrent dans la classification des SIE, elles risquent de disparaître du territoire français, si l'on ne peut plus utiliser de produits phytosanitaires. La France deviendra dépendante des États-Unis et d'autres pays producteurs de soja. Il faudrait protester et ne pas laisser adopter au niveau européen des mesures contre productives qui mettraient en difficulté notre agriculture.