… c’est-à-dire pour respecter la parole de la France, comme tout patriote ne peut que le souhaiter. Tel n’a pas été le cas depuis 2008 et la survenue de la crise économique, le budget étant en déséquilibre depuis 1974.
Cet après-midi se tiendront les états généraux des comptes de la Nation, auxquels je sais que vous assisterez, monsieur le rapporteur général. Les dépenses publiques représentent 57 % du PIB, le déficit public file et se creuse de 2 400 euros supplémentaires à chaque seconde qui passe, la dette s’élève à près de 2 200 milliards d’euros, soit quasiment 100 % du PIB, et le taux de prélèvements obligatoires atteint 44, 4 %.
Il faut donc s’attaquer à ce que M. le Premier ministre a désigné comme une addiction à la dépense publique, en maîtrisant, puis en diminuant celle-ci. Le discours prononcé hier devant vous par M. le Premier ministre s’inscrivait bien entendu tout à fait dans la ligne des engagements pris par le Président de la République. Nous diminuerons la dépense publique, parce que moins de dépense publique, c’est moins de déficit, moins de déficit, c’est moins de dette, moins de dette, c’est moins d’impôts, et moins d’impôts, ce sont plus d’entreprises qui créent de la richesse !