Monsieur le sénateur, je vous remercie de me donner l’occasion d’évoquer la rentrée prochaine. Je répondrai d’abord à la seconde partie de votre question, qui me paraît la plus importante.
Le dédoublement des classes de cours préparatoire en réseau d’éducation prioritaire renforcé est probablement l’une des meilleures nouvelles dont l’école primaire ait bénéficié depuis très longtemps. Je voudrais que l’on ne sous-estime pas l’importance de cette mesure : elle est la pointe avancée d’une politique voulue par le Président de la République et le Premier ministre pour l’école primaire. L’école primaire est clairement notre priorité. Nous voulons que tous les enfants en sortent en sachant lire, écrire, compter et respecter autrui. §Pour cela, il faut attaquer les inégalités et les difficultés à la racine, c’est-à-dire dès le plus jeune âge, dès l’école maternelle, le cours préparatoire et le CE1. Les études internationales montrent que c’est ainsi que l’on agit le plus efficacement.
C’est pourquoi le Président de la République a voulu cette mesure très significative. Nous ne l’avons pas prise pour d’autres raisons. Nous entendons non pas opposer les dispositifs les uns aux autres, mais agir en fonction des résultats des évaluations et des apports de la science. C’est évidemment une mesure emblématique, la pointe avancée, je le répète, d’une politique plus générale pour l’ensemble de l’école élémentaire, qui permettra d’atteindre l’objectif que j’ai évoqué.
J’en viens aux rythmes scolaires. Nous avons ouvert une liberté.