Monsieur le secrétaire d’État, nous avons déjà évoqué la parité depuis le début de notre discussion. Vous avez chaque fois déclaré que beaucoup de femmes entreraient en politique du fait de la modification du mode de scrutin pour les élections dans les communes de moins de 2 500 habitants. Puisque vous réitérez maintenant votre argumentation, je m’autorise à reprendre la mienne.
Il se trouve que, avec cette réforme, les communes vont être, si je puis m’exprimer ainsi, vidées de leur sens. Vous laissez donc les femmes à la cuisine communale afin que les hommes puissent tranquillement, en qualité de conseillers territoriaux, siéger dans les instances supérieures. Dans ces conditions, votre sempiternel argument ne saurait nous satisfaire ni nous convaincre.