Je me réjouis de l'ouverture demain des États généraux de l'alimentation ; il faut qu'ils s'inscrivent, en bonne intelligence, dans une stratégie « gagnant-gagnant » pour les producteurs avant tout, mais aussi pour les consommateurs, la biodiversité et la santé humaine.
En 2014, le Parlement avait créé les projets alimentaires territoriaux : que faire pour qu'ils se développent davantage et ainsi favoriser plus encore l'ancrage territorial de l'alimentation ?
Par ailleurs, nous avons eu beaucoup de difficultés à inscrire un objectif de 40 % de produits locaux et de 20 % de produits bio dans la restauration collective. Or, le Président de la République a annoncé, il faut le saluer, vouloir intégrer 50 % d'alimentation locale ou bio dans les restaurants collectifs. Comment cela sera-t-il mis en oeuvre ?
Enfin, à l'occasion de la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt en 2014, nous avions travaillé sur la règle du « 4 pour 1 000 » qui permet, grâce aux prairies permanentes et aux activités agricoles en général, de stocker le carbone. Où en est-on aujourd'hui de ce projet ?