Les producteurs de lait sont dans une situation très difficile, plus difficile encore depuis la suppression des quotas ; en moyenne, il ne leur reste que 350 euros par mois pour vivre. Dans ces conditions, élaborer un juste prix pour les producteurs est indispensable, mais comment le faire, et avec qui ? Une des solutions envisagée pourrait être de jouer sur les quantités. Cela vaut en particulier pour le lait, mais on pourrait l'appliquer peut-être à certaines autres productions. Quel est votre sentiment ?
S'agissant des retraites agricoles, qui ne dépassent souvent pas 800 euros par mois, peut-on envisager une progression dans les années qui viennent ? Certes, porter ces retraites à 1 300 euros par mois représenterait un coût de 500 millions d'euros, c'est donc peu comparé au coût du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui s'élève à plusieurs dizaines de milliards d'euros, il faut savoir penser aux agriculteurs qui nous ont nourris.
Enfin, quelle politique envisagez-vous en matière de foncier agricole, pour permettre aux jeunes de s'installer ?