Intervention de Franck Montaugé

Commission des affaires économiques — Réunion du 19 juillet 2017 à 16h35
Audition de M. Stéphane Travert ministre de l'agriculture et de l'alimentation

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

Le Sénat examine demain le rapport du groupe de travail sur l'avenir de la PAC, et à cette occasion, il faut absolument souligner que la PAC ne doit pas être une variable d'ajustement à l'intérieur de l'Union européenne, ni d'ailleurs dans les relations commerciales internationales ou dans les arbitrages budgétaires français.

Je voudrais évoquer la situation des zones défavorisées simples : dans mon département, cinquante communes sortiraient de la cartographie des zones défavorisées avec des exploitations où l'on ne peut guère faire que de l'élevage et dans lesquelles les éleveurs vivent pour l'essentiel grâce à l'indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN).

S'agissant des investissements, notamment dans la numérisation ou la digitalisation, le potentiel est énorme, mais les investissements doivent être à la mesure des besoins ; or, souvent, ils sont surdimensionnés par rapport aux besoins des exploitants.

Sur la question des retraites agricoles, évoquée par Michel Le Scouarnec, je rappelle que le Sénat a été saisi d'une proposition de loi issue du groupe socialiste, adoptée à l'Assemblée nationale ayant pour objet de porter à 85 % du SMIC le minima de la retraite agricole. Je souhaite que ce texte puisse être inscrit prochainement à l'ordre du jour de notre assemblée.

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