Ces deux amendements se rapportent au même sujet, mais aboutissent à des conclusions diamétralement opposées.
L’argumentation de M. Pillet me paraît assez convaincante. Prétendre qu’on ne pourrait pas téléphoner au juge des libertés et de la détention, qu’il ne pourrait pas répondre, c’est une marque de défiance à l’égard des magistrats de l’ordre judiciaire que nous ne pouvons pas admettre. §Nous savons que, comme tous les magistrats, ils sont vingt-quatre heures sur vingt-quatre à la disposition du droit et de la justice.
Nous sommes donc favorables à l’amendement de M. Pillet et défavorables à celui du Gouvernement.