Madame la ministre, j'ajoute mes félicitations est mes encouragements à tous ceux qui vous ont été prodigués.
Les sports adaptés et le handisport sont fondamentaux pour la promotion de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Ils permettent à nos concitoyens atteints d'un handicap de se dépasser, de tisser de nouvelles relations sociales, d'améliorer leur qualité de vie. Cependant, on constate que l'accessibilité de ces personnes à la pratique sportive pourrait être améliorée. Un programme est-il prévu à ce sujet ?
Concernant le sport-santé, la prescription d'une activité physique adaptée aux personnes atteintes d'une affection de longue durée ou destinée à la prévention se heurte à une absence de prise en charge de l'intervention des professionnels et au fait que les professionnels les plus qualifiés - les STAPS - ne sont pas reconnus dans le dispositif, cette responsabilité ayant été confiée aux kinésithérapeutes.
Enfin, la formation aux métiers du sport est actuellement d'une grande complexité. Elle comprend des titres à finalité professionnelle gérés par des fédérations sportives, des certifications de qualification professionnelle gérées par la branche professionnelle, des diplômes d'État émanant de votre ministère, allant du Bac jusqu'à Bac + 3, et des formations du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de et de l'innovation - les STAPS.
Nous connaissons tous les difficultés que rencontrent les jeunes pour accéder à ces formations. La ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Frédérique Vidal, a annoncé un travail conjoint avec vos services afin de rendre le système plus efficace et plus simple. Pouvez-vous apporter des détails à ce sujet, sachant que les diplômes de votre ministère sont particulièrement coûteux et peuvent atteindre 9 000 euros pour un diplôme de niveau Bac ?