Ne craignez rien, madame la présidente !
Avant d’être sénateur, j’ai été président de la société Dassault Aviation et j’ai dû, à ce titre, gérer directement plusieurs conflits sociaux. J’ai compris que le dialogue social ne devait pas être réservé aux seuls syndicats, mais être aussi ouvert aux salariés.
En effet, les syndicats, sous prétexte de défendre les salariés, ne se préoccupent jamais de l’avenir des entreprises. Certaines ont fait faillite faute d’avoir pu licencier le personnel surabondant qu’elles ne pouvaient plus payer. Les salariés ont intérêt à ce que leur entreprise aille bien et, quand elle ne va pas bien, ils ont intérêt à l’aider à aller mieux, ce dont les syndicats ne se soucient pas.