Permettez-moi, au nom de tous les membres de cette commission, madame la ministre, de vous dire le plaisir que nous avons de vous accueillir pour cette première audition dans cette maison, audition qui vous donnera l'occasion d'expliquer le sens de la terminologie nouvelle de votre ministère : s'agit-il en effet d'un simple glissement sémantique ou d'une réelle inflexion politique ?
Nous l'avons dit la semaine dernière à M. le ministre de l'éducation nationale, nous vous le disons aujourd'hui : l'enseignement est pour notre commission un sujet de prédilection. J'en veux pour preuve les nombreux travaux thématiques que nous avons menés depuis longtemps sur ces sujets, à l'occasion des débats sur la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités (LRU) de 2007, mais aussi lors de l'examen de la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, la loi ESR, dont nous suivons l'application depuis son adoption, au début du quinquennat précédent.
Nous avons également créé une mission d'information sur l'orientation scolaire, présidée par Jacques-Bernard Magner. Dans son rapport, paru en juin 2016, Guy-Dominique Kennel insistait sur l'importance de donner davantage de lisibilité et de cohérence à l'organisation des acteurs de l'orientation. Il concentrait également ses critiques sur le dispositif d'admission post-bac (APB), qui continue de rencontrer une forte hostilité.