Absolument. L'origine même de mon ministère, issu de la fusion de ceux du logement, de la ville, de l'aménagement du territoire, de la ruralité et même des collectivités territoriales, en fait une instance interministérielle. Les décentralisations conduites par Mme Cresson lui avaient été beaucoup reprochées, alors que c'était une excellente initiative : l'ENA s'en souvient !
Je n'ai jamais été convaincu qu'il faille diminuer le nombre de parlementaires, au risque de les couper des territoires. Bien des propositions en ce domaine sont plus populistes que réalistes. Je me suis exprimé pendant la campagne, mais mon opinion n'a pas été majoritaire. J'observe toutefois que d'autres candidats avaient des positions plus dures encore : M. Fillon voulait en supprimer la moitié.