Madame la présidente, je me réjouis d’intervenir tout à fait dans la continuité de M. Peyronnet, de Mme Borvo Cohen-Seat et de M. le président de la commission.
Monsieur le ministre, il n’y a pas de contradiction. §Laissez-moi m’exprimer, monsieur le ministre !
Tout à l’heure, nous avons présenté un amendement, qui n’a pas été adopté, précisant que la métropole avait compétence sur les affaires qui étaient du niveau de la métropole. Et c’est tout à fait cohérent avec cet amendement de M. Anziani que la commission a bien voulu soutenir.
Les propos de M. Hyest sont marqués au coin du bon sens. Ce raisonnement vaut pour la culture, mais également pour le football, et même pour le sport en général.
Il y a quelques jours, je suis allé à la réunion du district de football dans mon département, monsieur le ministre. Je pensais que nous parlerions de football, mais pas du tout : mes interlocuteurs ont abordé le sujet de la réforme territoriale. Et ils m’ont dit que si, dans le domaine sportif, tout ne relevait que d’un niveau – la région, le département, l’intercommunalité ou la commune –, toute l’organisation serait déséquilibrée, puisque l’on perdrait les interlocuteurs pertinents pour les différentes réalités appréhendées.
Tout le monde comprend que, comme l’a très bien dit M. Hyest, une chorale de quartier relève de la commune, alors que la création d’un grand équipement culturel ou sportif dépendra de la métropole.
Si on ne veut pas supprimer les communes, ce qui est notre position, si on veut des métropoles fortes, ce qui est aussi notre position, il faut, dans les différents domaines, définir l’intérêt métropolitain. C’est pourquoi nous soutenons totalement ce qu’a dit M. le rapporteur et la position qui est la sienne sur cette question.