Elles ont donc déjà pris leurs responsabilités, il faut savoir le dire, mais il faut aussi savoir le reconnaître.
Monsieur le Premier ministre, vous êtes en responsabilité, vous faites face à une certaine situation des comptes publics, nous pouvons parfaitement l’accepter.
Ce qui pose problème, au point de susciter un malaise jusque dans les rangs de la majorité, c’est la méthode employée : le rabot, les baisses indifférenciées, qui concernent par exemple, les APL, la politique de la ville – le budget baisse de 46, 5 millions d’euros –, la dotation d’équipement des territoires ruraux, ou DETR, et j’en passe.
Mettre tous les postes budgétaires à contribution, c’est une force ; le faire dans la méconnaissance des spécificités de chacun, c’est une injustice !
Je rappelle que le Président de la République lui-même a souhaité mener la transformation des politiques publiques et a appelé à mettre fin à cette vieille technique du rabot.
Monsieur le Premier ministre, je vous demande donc non pas de remettre en cause vos objectifs, mais de changer de méthode, de mettre un terme à la politique du rabot et de prendre l’engagement solennel de préserver les territoires ruraux de cet effort, parce qu’ils n’en peuvent plus et qu’ils n’ont que trop contribué au redressement des comptes.