Sénateur de la Haute-Garonne, je suis pharmacien d'officine de formation, pharmacien hospitalier également, spécialisé dans les traitements de la douleur et en pharmacologie cancérologique. Comme mon voisin, j'ai quelques inquiétudes vis-à-vis du principe de précaution, surtout quand il est élevé au rang de dogme. On voit les dégâts que cela peut produire, notamment pour le progrès. Il me semble que ce sujet doit être examiné de près.
J'ai été membre du Haut conseil aux biotechnologies (HCB), frustré par la décision prise lors de la dernière mandature de le réunir essentiellement mardi ou mercredi, ce qui constituait un problème pour moi et ma collègue députée, Mme Anne-Yvonne Le Dain, puisqu'en tant que parlementaires assidus nous ne pouvions pas assister à ses travaux. C'est assez frustrant, parce que des sujets très intéressants ont été abordés, notamment sur les New Breeding Techniques (NBT), ou nouvelles techniques de de sélection végétale. Je suis d'ailleurs impliqué localement, au sein de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), sur ces sujets de biologie végétale. Je crois que c'est un problème qu'il faudra peut-être régler avec nos amis du HCB.