Je suis professeur à Centrale Supelec, sur le campus de Metz en région Grand-Est, et directeur d'une structure qui traite de l'importance de la lumière pour le traitement de l'information. Ce projet présente l'originalité d'être porté à la fois par un grand groupe industriel - Airbus -, une école d'ingénieurs - Centrale Supelec -, une fondation de mécènes et, aussi, bénéficie d'un ensemble de financements par des collectivités publiques, région, département et métropole. Les points qui m'intéressent le plus sont liés à mes préoccupations quotidiennes de professeur. En tant que professeurs, nous déployons beaucoup de passion et d'énergie pour susciter l'intérêt et l'enthousiasme de nos jeunes pour les métiers scientifiques. Nous avons parlé de culture scientifique et technique, notamment la question de la valorisation de la recherche et des métiers de la recherche. Ce sont des préoccupations qu'on rencontre de plus en plus auprès des jeunes. Je suis à la fois belge, italien et français et je vois que la séparation entre grandes écoles et universités, propre au système français, aboutit à ce que, naturellement, beaucoup se posent des questions qui ne se posent peut-être pas pour les jeunes d'autres pays européens.