Chaque année, à l'occasion de l'examen du budget, j'élabore le rapport de la commission sur l'Agence des participations de l'État. En 2014-2015, la France a vendu l'activité électrique d'Alstom pour 12,5 milliards d'euros au groupe américain General Electric. Pourquoi n'avez-vous pas fusionné avec Siemens à ce moment-là ? La France, qui aurait ainsi conservé le secteur électrique, jouirait d'une position totalement égalitaire en capital.
Qu'en sera-t-il du maintien de l'emploi sur les sites français, d'ici cinq à dix ans ? Les actions d'Alstom seront détenues à 50 % par Siemens, à 15 % par Bouygues. Quid du reste ? Comment la France restera-t-elle à égalité dans l'actionnariat, sans une participation plus forte ?