Intervention de Martial Bourquin

Commission des affaires économiques — Réunion du 11 octobre 2017 à 15h15
Audition de M. Henri Poupart-lafarge président-directeur général d'alstom

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

Les conditions dans lesquelles cette fusion se met en place nous intéressent profondément. Alstom compte de nombreux sites et de nombreux salariés en France. Lorsque vous êtes venu nous présenter la cession des activités électriques à General Electric, vous avez assuré qu'il existait des sécurités. Or elles ne fonctionnent pas bien. La cogestion, entre Alstom et General Electric, des activités cédées n'a pas eu lieu. Le site de Grenoble est actuellement en grève. Il pourrait perdre 350 emplois alors que l'on nous avait promis d'en créer 1 000.

Pourquoi ne pas créer un vrai EADS du ferroviaire ? Nous sommes intéressés par un groupe européen aux conditions capitalistiques sécurisantes, qui incluent l'État français. Celui-ci pourrait racheter les actions de Bouygues avant le 17 octobre. M. Alain Chatillon l'a dit, Siemens sera très majoritaire au capital de la future entité.

L'accord ne prévoit aucune garantie pour Belfort et précise que des emplois pourraient être supprimés dans les sites sous-chargés.

Enfin, le fonds de pension américain Trian Fund Management rachèterait la branche énergie. Le rachat des actions de Bouygues n'offrirait-il pas à la France un droit de regard, y compris sur cette branche ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion