Sénateur de Charente-Maritime, je connais parfaitement le site de La Rochelle, qui emploie 1 300 personnes et fait travailler de nombreuses entreprises sous-traitantes. Je rencontre régulièrement son directeur, M. François Papin.
Nous avons tous conscience qu'il faut un leader européen du ferroviaire pour lutter contre la concurrence chinoise. Je soutiens totalement l'idée d'une fusion équilibrée, pour un groupe européen. En revanche, des inquiétudes persistent. Siemens sera l'actionnaire majoritaire. Soyons vigilants.
Le carnet de commande du site de La Rochelle est rempli jusqu'en 2020. Ensuite, on ne sait pas. Nous sommes dans l'ère de la rationalisation, ce qui peut signifier la fermeture de sites. Il faut que les salariés soient partenaires de vos décisions et que vous établissiez des projets d'avenir pour les sites.