En qualité de sénatrice du Nord, et particulièrement du Valenciennois, berceau du ferroviaire français, je suis très inquiète. Quelles sont les garanties au-delà de quatre ans, pour le maintien de l'emploi et des différents sites ? Que signifie exactement, dans le protocole d'accord, la mention de 470 millions d'euros annuels au titre des synergies ? Quelles sont les garanties pour les sous-traitants ? Quid des emplois indirects ? Quels sont les sites doublons entre Siemens et Alstom en Europe ? Quelles seront les conséquences sur Bombardier et ses 2 000 emplois à Crespin dans le Nord ?
Je demande l'organisation de la commission d'enquête à l'Assemblée nationale souhaitée par le député du Nord Fabien Roussel.