Intervention de Henri Poupart-Lafarge

Commission des affaires économiques — Réunion du 11 octobre 2017 à 15h15
Audition de M. Henri Poupart-lafarge président-directeur général d'alstom

Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d'Alstom :

Il est encore trop tôt pour entrer dans le détail. Dans les prochaines années, nos investissements ne seront pas tellement physiques, mais concerneront les process de fabrication. Récemment, nous avons fait en interne beaucoup d'investissements en Inde, au Kazakhstan, en Afrique du sud. En revanche, nous sommes très en retard sur la robotisation, même si Siemens conserve un peu d'avance en la matière. Nous avons déjà un robot de soudure à Valenciennes ainsi qu'au Creusot. La robotisation des sites est bien acceptée par les équipes. En matière de process, nous cherchons à développer une chaîne digitale depuis le développement du produit jusqu'à l'atelier. L'opérateur aurait ainsi accès à toute la chaîne de production grâce aux écrans. Nous investissons de 100 à 150 millions d'euros par an dans ce domaine.

Quant aux produits, nous privilégions l'axe environnemental, avec le TER hybride à Reichshoffen, ou le lancement d'un train à hydrogène pour les trains régionaux ou pour les locomotives à Belfort. Nous investissons dans la performance des produits, avec notamment la silicon carbide à Tarbes. Le nouveau groupe aura un impact indirect dans la mesure où il fera aller l'Europe de l'avant en matière de normes, de standards, d'innovation. Les difficultés sont nombreuses sur ces questions : l'entreprise commune Shift2Rail l'a montré et je me suis battu pour qu'elle existe. L'intérêt d'Airbus est aussi d'être une locomotive qui tire l'investissement européen. La création de ce nouveau groupe accélérera le mouvement.

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