Je souhaite rebondir sur les propos de M. le secrétaire d’État, étant également élue d’une commune rurale.
L’esprit du texte est précisément d’associer le public en amont, en lui permettant de s’exprimer pour éviter des conflits et des drames. Permettre à tous les territoires de disposer du temps de s’exprimer, c’est aussi garantir leur égalité devant les projets proposés.
Un grand nombre d’entre eux concernent des territoires ruraux parce qu’il faut de l’espace pour les réaliser. Comme M. le secrétaire d’État, je souhaite insister sur le fait qu’il est plus difficile d’attirer l’attention de nos populations, non parce qu’elles se désintéresseraient des projets, mais parce qu’elles ne disposent pas toujours de tous les outils de communication nécessaires pour participer à la discussion.
Les élus des territoires ruraux doivent aller au-devant des publics, ils doivent organiser des réunions, parfois très modestement, mais chaque réunion, aussi modeste soit-elle, compte. Il me semble donc que ce délai supplémentaire de deux mois n’est pas excessif et garantit l’égalité des territoires au regard des différents projets.