Ces quatre amendements convergents révèlent qu’il y a ici a minima un malentendu, au pire une incohérence juridique et une incertitude grave. Les orthophonistes sont donc inquiets quant à la transposition de cette directive.
J’ai entendu les arguments qui ont été développés, d’abord par la ministre de la santé à l’Assemblée nationale, puis ce matin en commission. Ils visent à rassurer les orthophonistes, mais réussirez-vous les uns est les autres à les convaincre ?
Il me paraît indispensable, pour lever ces malentendus, incohérences ou incertitudes juridiques d’obtenir une explication extrêmement sécurisée sur cette question de contrôle a priori ou a posteriori des connaissances linguistiques exigées pour l’exercice d’une profession comme celle d’orthophoniste. En effet, chacun comprend bien que la nature même d’un tel métier exige une connaissance parfaite de la langue des enfants suivis.