Monsieur le président, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
La situation des djihadistes de retour sur le territoire national ou européen constitue une cause d’inquiétude à court, moyen et long terme. Nous ne les avons pas vraiment vus partir ; j’ai quelques doutes sur le fait que nous les repérions quand ils reviennent.
Les femmes présentent un danger à peu près équivalent aux hommes. Quant aux enfants, leur prise en charge doit être assurée en fonction de leur âge, compte tenu des traumatismes qu’ils ont vécus ; plusieurs traumatologues évoquent un fort potentiel de dangerosité à terme.
Nous le savons, à ce stade, aucune politique de déradicalisation ne semble convaincante, ni en France ni à l’étranger. Pourtant, nous ne pourrons pas nous contenter de colloques, de forums, ni de rapports, et les détentions ne seront pas éternelles.
Monsieur le Premier ministre, ma question est extrêmement simple : quels éléments concrets pouvez-vous nous donner aujourd’hui pour répondre à notre inquiétude ? Que faisons-nous de ces djihadistes de retour sur le territoire national ?