J’ai récemment vu un tel exemple dans mon département : dans la communauté d’agglomération de Metz, le maire qui s’occupe, pour l’intercommunalité, du dossier des nomades est élu d’une commune de plus de 5 000 habitants. Il est en train de manœuvrer pour qu’une aire d’accueil soit créée dans une commune de 160 habitants, et pas dans la sienne.
Bien sûr, tous les bons prétextes peuvent, ensuite, être avancés pour justifier des décisions, mais il est évident que, dans une communauté d’agglomération de 150 000 habitants, personne n’écoute le maire d’une commune d’à peine 200 habitants.
Je crois que tout cela est totalement contraire à l’idée initiale de la loi, qui entendait faire porter l’effort dans les communes les plus importantes. Avec les intercommunalités, on fait exactement le contraire !
De ce fait, quoi qu’il arrive, je ne voterai pas la proposition de loi qui nous est soumise.