Mesdames, messieurs les sénateurs, vous comprendrez que je n’exulte pas.
Certes, comme je l’ai dit hier, les arguments qui ont été opposés au texte, même s’ils ont pour effet de l’affaiblir, sont recevables individuellement, surtout quand on les traite avec le logiciel du temps présent. Toutefois, ils ne sont pas recevables si l’on se tourne vers l’avenir.
Je crains que, ici et ailleurs, nous ne nous entêtions à sacrifier l’avenir au présent. Je suis très inquiet. Pourquoi ? Parce que je sais que l’exercice est difficile. Je sais que l’objectif qui nous est imposé pour éviter que l’avenir ne nous échappe nous obligera à consentir beaucoup plus d’efforts que ceux que ce projet de loi nous demandait.
Alors que ces efforts ne me semblaient pas irréalistes…