Madame la ministre, vous vous activez beaucoup pour obtenir le dégel des 700 millions d'euros de crédits qui ont été gelés - ils le seront peut-être en décembre. Vous avez habilement démontré que votre ministère avait su s'adapter aux conséquences de cette coupe très brutale. Mais cela ne donne-t-il pas raison à Bercy, qui pourrait être tenté de reproduire une telle coupe l'été prochain ? Quelles en sont les conséquences sur la relation entre l'État et les industriels, ainsi que sur l'équipement des forces ?
Rien n'a été annoncé quant au financement du surcoût des opérations intérieures alors que l'opération Sentinelle est pérennisée. Votre ministère prendra-t-il toutes les dépenses à sa charge ?