Je souhaite revenir sur la centaine de communes rurales qui, depuis 2014, ont pour la première fois été rendues éligibles aux mesures de la politique de la ville.
Ce sont souvent des communes anciennes, les opérations y sont donc plus complexes qu'ailleurs en raison des contraintes techniques comme l'étroitesse des rues ou les classements de type « monument historique ». Compte tenu de cette complexité, certaines opérations que nous avions envisagées seront abandonnées. En remplacement, pourrons-nous intégrer d'autres opérations au programme?
Par ailleurs, cette complexité génère également des surcoûts. L'ANRU interviendra-t-elle, en complément des aides de l'ANAH qui ont pu être versées au titre de la résorption de l'habitat insalubre ?
Enfin, les membres du Conseil citoyen ont la possibilité de suivre une formation de cinq jours à l'École du Renouvellement Urbain, qui se situe en région parisienne. Cela demande une disponibilité importante et engendre des coûts logistiques non négligeables. Serait-il possible, dans le cadre d'une contractualisation avec la région, d'organiser des sessions plus courtes et décentralisées ?