Je m'interroge sur l'opérationnalité des programmes. Vous avez souligné le problème de la capacité de portage d'opérations qui se révèlent de plus en plus complexes. Je rejoins votre constat : si l'on ne sait pas régler le problème du peuplement, nous aurons finalement englouti des milliards sans que soient pour autant réglés les problèmes de certains quartiers ! Pourrait-on améliorer les choses sur ce sujet ?
Par ailleurs, nous savons que l'accompagnement social dans les quartiers rénovés est un sujet majeur. Le financement de cet accompagnement repose aujourd'hui à 80 % sur des crédits de droit commun ; les territoires périphériques aux QPV, sur lesquels on réalise pourtant des investissements majeurs, ne peuvent donc pas bénéficier de cet accompagnement. Ne devraient-ils pas utiliser les crédits qui leur sont alloués au titre de la dotation de solidarité urbaine (DSU) pour financer l'accompagnement global ?