Intervention de Patricia Morhet-Richaud

Réunion du 9 novembre 2017 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Plan loup

Photo de Patricia Morhet-RichaudPatricia Morhet-Richaud :

Ma question s’adresse à M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire.

Le plan Loup 2018–2022, actuellement en cours de négociation, doit concilier, « la cohabitation entre une espèce protégée, le canis lupus, et l’élevage dans les départements où le prédateur est présent ».

Une concertation est actuellement organisée, dont les modalités ont été dénoncées par de nombreuses organisations agricoles, tant le parti pris en faveur du loup est avéré.

Protégé au niveau européen par la convention de Berne, le loup est une espèce prioritaire, conformément à la directive Habitats, et la France doit donc veiller à sa totale conservation.

Compte tenu du nombre d’attaques en constante augmentation, peut-on encore s’interroger sur la viabilité du loup en France ?

Malgré des mesures de protection coûteuses et contraignantes, ces dommages sont les conséquences de l’inefficacité des dispositifs et doivent conduire à tout remettre à plat.

Dans mon département, les Hautes-Alpes, les alpages de haute montagne sont désertés, comme en zone centrale du parc national des Écrins, où les élus poussent un cri d’alarme.

À vouloir fermer les yeux sur la prolifération du loup, c’est la biodiversité qui est en danger, c’est l’érosion qui menace les populations, ce sont les milieux qui se referment et les risques d’incendie qui augmentent, c’est le tourisme qui est compromis, c’est la pérennité du pastoralisme et de notre agriculture qui n’est plus assurée.

Monsieur le ministre d’État, merci de bien vouloir m’indiquer dans quel état d’esprit vous abordez le prochain plan Loup et en préciser les mesures.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion