L’heure est tardive, certes, mais il s’agit là d’un sujet extrêmement grave. Les arguments de M. le rapporteur général comme de M. le ministre sont courts – je dis « courts » pour rester courtoise, car ils sont en fait inexistants.
Au cours de cette séance, nous avons subi, sur d’autres thèmes, des démonstrations longues et extrêmement redondantes du Gouvernement. À présent, sur un sujet grave, qui concerne la moitié des salariés en France et, plus largement, la moitié de l’humanité, on nous répond : « Circulez, il n’y a rien à voir ! »
Il est possible que les seuils retenus dans notre amendement ne soient pas les bons, mais c’est au Gouvernement, qui dispose des moyens nécessaires et peut s’appuyer sur des cabinets étoffés, de trouver les moyens de résoudre les difficultés, au lieu de proposer toujours les mêmes recettes inefficaces, qui pénalisent toujours les mêmes !
Franchement, ce sujet de l’exploitation des femmes et des inégalités professionnelles et salariales mérite mieux que d’être expédié en quelques mots à minuit vingt !