Intervention de Michel Amiel

Commission des affaires sociales — Réunion du 14 novembre 2017 à 19h35
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Suite de l'examen des amendements

Photo de Michel AmielMichel Amiel :

Cela fait des années que l'on vaccine et le rapport bénéfice/risque est sans conteste en faveur du bénéfice.

Une équipe française de l'Inserm travaille sur la question des adjuvants d'aluminium depuis vingt ans, notamment au regard de la myofasciite à macrophages. Cette pathologie est rarissime, alors que des millions d'enfants et d'adultes sont vaccinés. La même équipe vient de publier une étude sur la teneur en aluminium des cerveaux de souris : dans l'état actuel des connaissances, aucune conclusion ne s'impose. En 1991, M. Kouchner étant ministre de la santé, la vaccination contre l'hépatite B avait été suspendue car elle était soupçonnée de provoquer des scléroses en plaque. Depuis, aucune relation de causalité n'a pu être établie.

En outre, la vaccination a deux rôles : celui de protéger l'individu mais aussi la population. Grâce à la vaccination, la propagation des maladies diminue.

Enfin, il existe encore des bouffées épidémiques de certaines pathologies, comme la rougeole ou la rubéole congénitale. Cette dernière s'est propagée en Grèce il y a quelques années : les conséquences ont été terribles.

Je ne peux donc que défendre les onze vaccins.

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