Intervention de Samia Ghali

Réunion du 15 novembre 2017 à 14h30
Financement de la sécurité sociale pour 2018 — Articles additionnels après l'article 9

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

Ailleurs, on a trente-quatre médecins qui se lèvent à cinq heures tous les matins et dont les actes ont augmenté de 28 % pour une seule année. Là encore, je vous invite à m’accompagner voir le médecin de la cité de la Castellane, cité de 8 000 habitants, exercer son activité. Vous y verrez une longue file d’attente devant la porte de son cabinet dès cinq heures du matin. C’est une réalité vécue au quotidien, madame la ministre !

Je ne peux pas vous laisser dire que nos propos sont choquants, simplement parce que l’on demande des solutions pour que les médecins soient encouragés à apporter le minimum vital à nos administrés. Il s’agit d’assistance à personne en danger, madame la ministre ! Lorsque l’on voit que certains enfants sont loin des soins, qu’ils souffrent de malnutrition, de dénutrition, parfois de diabète, qu’ils ont de graves problèmes de santé au quotidien, comment imaginer qu’ils puissent réussir à l’école ?

Il est important que vous entendiez cette voix. J’ai peut-être mal compris vos propos. Le débat est peut-être tellement passionné et passionnant que certains mots vous ont échappé, alors que vous ne les pensiez pas. J’espère vraiment que vous allez nous rassurer, car vous n’avez pas rassuré les habitants des quartiers sensibles, ces citoyens éloignés des soins que la République leur doit.

Pour finir, j’ajoute qu’il faut penser à tous ces médecins qui sont en souffrance, parce qu’ils sont obligés de faire leur métier dans des conditions inacceptables.

Je souhaite à cet égard soulever le problème des urgences…

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