Sur le fond, je suis favorable à cet amendement, mais j’ai bien conscience que la coercition n’est pas la solution. Il faut savoir que les élus sont absolument désespérés, parce que l’absence de médecin sur un territoire est la première étape de la désertification.
Même si je suis d’accord sur le fond avec cet amendement, je ne le voterai pas. J’espère que les voies nouvelles que propose Mme la ministre – emplois partagés, possibilité d’être salarié, d’autres initiatives encore – permettront de trouver une solution.
J’ajoute que, pour moi, le numerus clausus doit être augmenté. De même, j’estime qu’il faut un internat par faculté, un stage de six mois chez le praticien comme à l’hôpital et que les maîtres de stage soient mieux considérés et mieux rémunérés.