Cette quatrième partie est particulièrement riche, notamment en améliorations.
Je suis heureux que toutes ces problématiques aient été posées et abordées. Au cours de cette discussion, des dispositifs forts, essentiels, qui font quasiment consensus dans cet hémicycle, ont été votés. Je tiens à en évoquer deux.
En ce qui concerne tout d’abord l’obligation vaccinale, nous ne le répéterons jamais assez : se protéger, c’est aussi être altruiste en protégeant les autres, en songeant au bien-être de tous et de toutes. La vaccination relève de la solidarité, d’une prise de conscience collective. La prévention est essentielle. À une époque où les fake news deviennent elles aussi contagieuses, nous devons tous sensibiliser et expliquer.
En ce qui concerne ensuite l’innovation, la mise en place de parcours de soins, le développement de la télémédecine sont autant d’avancées essentielles pour lutter contre les déserts médicaux. Je me permets de reprendre la phrase prononcée par le sénateur Savary hier soir : « Madame la ministre, je pense que vous avez tout compris. » Je tiens à dire que l’ensemble des membres du groupe de la République En Marche s’associe à ces propos, notre mot d’ordre étant « libérer et protéger » !
Malheureusement, l’article 26 a été supprimé. Madame la ministre, je souscris pleinement à vos propos concernant la lutte contre la pauvreté des enfants, qui s’étend dans notre pays. Nous ne pouvons tolérer que, en France, cette catégorie de la population soit victime de la pauvreté. Je salue votre action dans ce domaine, ainsi que votre engagement en faveur des familles monoparentales les plus démunies, toujours aussi nombreuses.
Toutes les familles ont leurs difficultés, c’est pourquoi je souhaite tout comme vous, madame la ministre, que soit lancée une grande réflexion sur la branche famille. Je regrette que le Sénat ne s’inscrive pas dans la même démarche. Pour cette raison, le groupe LREM votera contre la quatrième partie.