Cette commune présente évidemment une problématique de garde particulière. Les élus de l’équipe que je dirigeais ont mis en place des critères d’attribution transparents, objectifs, correspondant à la typologie de population, aux modes de vie, car ces élus connaissent leur territoire, leurs habitants, leurs problématiques quotidiennes. Sans doute que les critères auraient été différents dans d’autres communes.
Résultat : un tissu d’assistantes maternelles qui vit bien ; une offre de garde qui vit bien ; des parents satisfaits de la diversité de choix dans les modes de garde ; un taux de satisfaction des demandes de place en crèche publique qui atteint 80 % après douze ans de fonctionnement, et un maire, qui, dans cette période, a eu trois enfants en âge de fréquenter la crèche, mais qui n’a jamais eu de place.
Cette liberté, cette adaptation à la réalité locale sont rendues possibles par la confiance des citoyens dans ce premier échelon, et la confiance des autres échelons de notre pays dans le premier échelon local, à savoir la commune, dirigée par des élus locaux confrontés aux réalités du quotidien.
Vous comprendrez, mes chers collègues, que cette expérience, ce succès local m’incitent à adhérer pleinement à la démarche de notre collègue Loïc Hervé.