Il me paraît important d’avoir soulevé la question dans l’hémicycle. Je suis sensible aux propos tenus par M. le rapporteur. Peut-être est-il inutile d’établir une liste, au risque, en effet, de passer à côté de certaines pathologies, ce qui est toujours un problème.
Je suis également sensible à ce qu’a dit Mme la ministre sur la prise de conscience et l’effort qui peut être fourni.
En même temps, j’insiste très fortement pour dire que le problème est extrêmement grave, qu’il touche de nombreux salariés dont les conditions de travail se détériorent. Cette situation intervient au moment même où la médecine du travail n’a plus les moyens d’agir et alors que l’inspection du travail en est tout autant dépourvue. Les mesures prévues dans la nouvelle loi Travail vont encore aggraver cette tendance. Il faut absolument se pencher sur le problème !
Que l’on prenne des mesures, que l’on mette en place des fiches, je trouve cela très bien ! Que le Gouvernement, en la personne de Mme la ministre de la santé y travaille, c’est très bien ! Toutefois, je pense qu’il ne faut pas se limiter à envisager des mesures de ce style. Nous devons élargir notre réflexion aux moyens. Et puis, ce genre de débat dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ou du Sénat nous donne l’occasion de voter ensemble des mesures plus efficaces et plus percutantes !
Compte tenu de ce qu’a dit Mme la ministre, je retire l’amendement n° 472.