Intervention de Maurice Antiste

Réunion du 16 novembre 2017 à 21h45
Financement de la sécurité sociale pour 2018 — Article 34

Photo de Maurice AntisteMaurice Antiste :

L’article 34 prévoit de rendre obligatoires onze vaccins à partir du 1er juin 2018, pour tous les enfants nés à compter du 1er janvier de la même année.

Cette mesure s’inscrit dans un contexte de recrudescence de certaines maladies et de foyers épidémiques – notamment la rougeole – et fait suite au rapport de Sandrine Hurel sur la politique vaccinale, remis en janvier 2016, et à une consultation citoyenne lancée en janvier 2016 par l’ancienne ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine.

Le Gouvernement a tranché et rend obligatoires onze vaccins, sans clause d’exemption. Quelques remarques me paraissent nécessaires.

Tout d’abord, les vaccins seront obligatoires pour toute admission ou maintien dans une école, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants. Je considère que l’éviction scolaire n’est pas une solution et constitue une sanction lourde de conséquences pour les enfants concernés qui se verront, par la force des choses, marginalisés et mis au ban de la société dès leur plus jeune âge.

Ensuite, avec la suppression de l’article L. 3116-4 du code de la santé publique, ce serait l’article 227-17 du code pénal qui s’appliquerait. Je me doute que ce type de poursuites ne serait pas à exclure, et même au « cas par cas », cette situation me préoccupe.

Enfin, la problématique ne réside pas dans le caractère obligatoire ou non de la vaccination, mais essentiellement dans la somme des vaccins proposés, avec l’injection d’aluminium – produit hautement toxique – dans le corps d’un nourrisson.

Selon différents professeurs, français et étrangers, notamment le professeur Exley, spécialiste international de la toxicité de l’aluminium, de nombreuses pathologies pourraient être imputables à cet adjuvant – myofasciite à macrophages, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, maladie de Crohn, sarcoïdose…

De plus, certaines autorités sanitaires françaises, tout comme la justice, reconnaissent peu à peu que l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins peut engendrer des effets secondaires graves : le Conseil d’État a ainsi reconnu le lien entre myofasciite à macrophages et aluminium vaccinal à huit reprises…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion