J’ajouterai à ce que vient de dire M. le rapporteur qu’il est très difficile d’estimer cette sous-déclaration.
Une mission parlementaire avait même rappelé que la mesure du burn out repose actuellement sur des méthodes très imparfaites, avec des estimations qui, selon les études, vont de 30 000 personnes atteintes à plusieurs millions !
Dans l’attente d’une meilleure évaluation de ces affections, il convient de poursuivre les efforts engagés pour les prévenir et les repérer.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement précédent avait saisi la Haute Autorité de santé sur ce sujet. J’en faisais alors partie et nous avions publié une fiche mémo sur le thème du burn out à destination des médecins généralistes et des médecins du travail, qui rappelait l’importance de la prise en charge des aspects médicaux et socioprofessionnels. Elle permettait de mieux orienter les personnes vers les centres de consultation de pathologies professionnelles. Ce type d’orientation et de fiche d’aide à l’orientation pour les professionnels, notamment les médecins, participe à mon avis utilement à la réduction de la sous-déclaration de ces affections psychologiques en maladie professionnelle.
J’indique que nous sommes défavorables à l’amendement, mais que nous mettons en place les mesures nécessaires pour corriger la sous-déclaration.