Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Réunion du 21 novembre 2017 à 15h10
Avenir de l'institut français — Débat interactif

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

Monsieur le sénateur, vous avez raison : pour voyager beaucoup à l’étranger, comme un certain nombre de membres de cette assemblée, je constate comme vous une indéniable envie de France. J’ai pu le constater encore ce matin en rencontrant l’AmCham Europe, les représentants des grandes entreprises américaines en Europe.

Nous devons donc constamment faire preuve d’initiative, avec modestie, mais aussi la conscience que nous sommes attendus ; cela vaut dans le domaine européen et, comme vous l’avez rappelé, dans le domaine culturel.

Vous avez rappelé certains aspects du bilan des dix dernières années. Il faut dire que, après que M. Darcos eut présidé à la naissance de l’Institut français, un ensemble de circonstances a fait que, pendant deux ou trois ans, il n’y a pas eu de présidence stable.

Désormais, M. Buhler, un éminent diplomate, assume la présidence de l’institut. Je ne doute pas que lui-même et la directrice générale, très dynamique, réussiront à ancrer encore plus fortement l’institut dans son écosystème.

Vous l’avez souligné à juste titre : les réseaux sociaux, c’est bien, et nous devons indéniablement y être présents, mais il faut aussi du contact et le maintien d’un certain nombre d’activités ou de prestations physiques.

C’est pourquoi nous avons été conduits à sanctuariser les crédits de l’Institut français pour 2018, comme vous en avez émis le souhait. Nous nous attacherons, dans la programmation pour 2019 et 2020, à tenir compte autant que possible dans le cadre du programme 185 de l’ambition réaffirmée par les plus hautes autorités de l’État, laquelle passe par l’Institut français, mais aussi par d’autres canaux – j’y reviendrai peut-être plus tard, madame la présidente, car je m’aperçois que mon temps est écoulé…

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