Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Réunion du 21 novembre 2017 à 15h10
Avenir de l'institut français — Débat interactif

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

Monsieur le sénateur, vous avez évoqué les ressources propres de l’Institut français : elles représentent en moyenne 11 % de son budget. Pour l’Institut français, Paris est central. À l’étranger, souvent, les instituts arrivent à 50 % ou 60 % de ressources propres, ce qui est heureux.

En ce qui concerne la diversification des ressources, vous avez sûrement raison.

Pour ce qui est de l’enseignement du français, un certain nombre de vos collègues ont insisté aussi sur la nécessité de ne pas cannibaliser les prestations offertes par les alliances françaises. On voit bien que, dans ce domaine, une sorte de course aux financements peut exister ; nous devons veiller à ce que cela ne se fasse pas dans une incohérence totale.

S’agissant de l’expertise culturelle et de l’ingénierie, je pense que des savoir-faire reconnus existent au sein de l’Institut français : on y trouve des femmes et des hommes de talent, qui maîtrisent tout à fait les codes culturels et le montage de projets.

Il y a là une piste que je retiens : nous devons inciter l’Institut français à se pencher sur la possibilité de vendre un certain nombre de prestations à d’autres acteurs, publics ou privés, afin de valoriser son expertise, sans que cela se fasse au détriment des missions qu’il conduit.

Cette idée mérite réflexion, et je vous remercie, monsieur le sénateur, d’avoir apporté votre pierre à l’édifice de ce débat.

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