Monsieur le sénateur, nous avons déjà engagé le débat tout à l’heure, et je vous confirme que l’immobilier national contribue au rayonnement de la France.
Vous avez évoqué le cas d’un certain nombre de cessions qui ont eu lieu : je vous informe qu’elles ont abouti à une prise de conscience, qui a notamment conduit le ministre de l’Europe et des affaires étrangères à s’exprimer assez fermement sur le sujet.
À l’inverse, je voudrais souligner certains exemples vertueux, qui nous ont permis de préserver un patrimoine monumental, je dirai même majestueux.
Vous le savez, nos services culturels à New York sont hébergés dans un magnifique bâtiment, un hôtel particulier qui se trouve en face de Central Park. Grâce à l’action d’Antonin Baudry il y a quelques années, une véritable librairie française s’y est installée, laquelle a permis de rénover des pièces qui sont absolument fabuleuses grâce au mécénat. Je vous invite d’ailleurs, si vous passez à New York, à vous rendre dans cet institut, car les locaux sont vraiment de toute splendeur ! C’est à ce type d’initiatives modèles qu’il faut parvenir pour préserver un certain nombre d’éléments de notre patrimoine immobilier.
Monsieur le sénateur, j’ai pris note de vos préoccupations s’agissant de Lisbonne ; nous ne manquerons pas de faire part à l’échelon interministériel de la préoccupation exprimée par le Sénat et, en général, par le Parlement.
Encore une fois, notre patrimoine immobilier contribue au rayonnement de la France, parce qu’il est constitué de lieux où il est facile de faire venir des personnes influentes, d’organiser un certain nombre de prises de parole ou de débats : on vient plus facilement dans un édifice qui a une histoire qu’au vingtième huitième étage de la tour Machepro du Guidon !
Monsieur le sénateur, je vous remercie de votre contribution à ce combat, qui est désormais commun.