Madame la sénatrice, vous avez raison : l’Institut français, le Centre international d’études pédagogiques, le CIEP, et le Centre national d’enseignement à distance doivent tous travailler ensemble.
Pour en avoir discuté avec Jean-Michel Blanquer – le CIEP est placé sous son autorité –, je peux vous assurer qu’il existe vraiment de sa part une volonté de contribuer au rayonnement de la langue française et au déploiement de notre influence.
Même si un certain nombre d’opérateurs seront sûrement conduits à s’agréger autour d’Expertise France dans le cadre de la réforme des agences et de l’expertise, le CIEP conserve une spécificité et une expertise telles qu’il doit continuer à exercer ses missions avec ambition, tout en étant davantage relié avec les autres opérateurs de la culture et de la langue françaises, avec lesquels il pourrait développer des synergies.
Vous avez mille fois raison sur un autre point : dans le domaine du numérique, assurons-nous de la cohérence et la convergence des outils ! Aujourd’hui, chaque établissement réfléchit à ses outils, sans toujours regarder ce que fait le voisin. Il nous faut des outils numériques performants et cohérents.
S’agissant de l’Institut français d’Agadir, je ne suis pas en mesure de vous répondre pour le moment. Si vous me l’autorisez, je le ferai une fois que j’aurai examiné le dossier avec attention. En effet, je ne voudrais pas vous induire en erreur, madame la sénatrice. Cela étant, j’entends votre préoccupation au sujet de la nécessité de couvrir le théâtre, afin de permettre à un certain nombre d’événements de s’y tenir, quel que soit le temps.
Enfin, j’ai bien saisi qu’il existait un problème au sujet des tests de français entre les Instituts d’Agadir et de Marrakech : nous examinerons attentivement cette question et vous répondrons très prochainement.