La plupart d'entre nous sommes favorables à la réduction de la dette publique. La charge de la dette publique est de l'ordre de 42 milliards d'euros et la politique de la banque européenne risque d'être demain moins accommodante. Cela peut déraper totalement. Nous sommes donc obligés de faire des économies.
Pour tout dire, le ministre des comptes publics estimait que cette dépense devait uniquement relever des départements. Nous avons refusé, car nous voulons mettre en place le projet SGA-SGO, qui nous semble extrêmement important. Les 10 millions d'euros seront en particulier consacrés à l'amorçage du projet SGA-SGO avec les départements.
Je vous rappelle qu'il existe avec eux une négociation globale menée par le Premier ministre, afin de faire en sorte qu'un certain nombre de leurs coûts de fonctionnement puissent être allégés, ce qui leur permettra de subventionner les SDIS.
Je veux remercier M. Vogel pour son rapport. Il a permis de diligenter une enquête de l'administration. Vous connaissez les dossiers. Pour ma part, je les découvre. J'ai compris que le procédé mis en place n'était pas optimal. C'est un projet qui a coûté à la fois assez cher et qui est assez peu efficace.
Je vais disposer du rapport de l'administration dans quelques jours. Je vous en dirai plus alors, mais je crois que nous allons changer notre fusil d'épaule.
Je trouve que les systèmes informatiques que nous mettons en place dans l'administration générale ne sont pas toujours les meilleurs. Le public et le privé auraient selon moi intérêt - et c'est ce qu'on va faire avec le secrétaire d'État en charge du numérique - à travailler de manière plus proche, de manière à ne pas tout faire par nous-mêmes et à bénéficier d'une expertise extérieure.